Sarah Labat-Jacqmin
Elle est Maîtresse de Conférence à Université Côte d'Azur où elle est responsable du Master LEA Traduction est Rédaction d'Entreprises. Elle est aussi membre du syndicat SUD (Solidaires, Unitaires, Démocratiques) Education.

L'interview
Qu'est-ce que SUD Éducation, quels sont ses valeurs et quelles sont ses récentes initiatives ou positions ?
SUD (Solidaires, unitaires et démocratiques) éducation est une fédération syndicale française, rassemblant tous les personnels de l'éducation « de la maternelle à l’université». SUD Éducation a vocation à regrouper les enseignants tous corps de la fonction publique confondus, les personnels administratifs, sociaux et de santé, assistants d'éducation, AESH, assistants pédagogiques, etc.
C'est un syndicat de lutte collective pour revendiquer des droits pour tous. Nous défendons l'égalité entre entre les hommes et les femmes, les droits des précaires donc on peut considérer que c'est que c'est déjà actuellement politiquement marqué.
Concernant notre prochaine mission, nous a déjà exprimé nos craintes et nos révendications concernant la nouvelle législature de la République française et sur le nouveau ministre de l’éducation
Il y a déjà eu des instances de concertation au niveau des universités et au niveau national et une rencontre avec le ministre de tous les syndicats dans une instance a déjà été prévue ; Celle-ci est appelée le CNESER, le « Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche ». Il s’agit à la fois d’un organe consultatif placé auprès de la ministre l'Enseignement supérieur et de la Recherche et d’une juridiction administrative.
Concernant la nouvelle législature de la République française et sur le nouveau ministre de l’Éducation, il y a déjà eu des instances de concertation au niveau des universités et au niveau national et une rencontre avec le ministre de tous les syndicats dans une instance a déjà été prévue ; Celle-ci est appelée le CNESER, le « Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche ». Il s’agit à la fois d’un organe consultatif placé auprès de la ministre l'Enseignement supérieur et de la Recherche et d’une juridiction administrative.
Le syndicalisme en France aujourd'hui semble confronté à plusieurs défis majeurs. On observe une baisse de la syndicalisation, accompagnée d’une diminution de l’influence politique des syndicats sur l’ensemble de la population. Diverses études mettent également en lumière une participation réduite des jeunes actifs au sein des organisations syndicales. D'après votre expérience, partagez-vous ce constat ? Ces tendances se reflètent-elles dans votre réalité ?
Nous sommes plutôt un syndicat en croissance et avec plutôt des jeunes universitaires qui arrivent et qui se disent qu'il faut qu'ils se mettent à lutter parce que certains de leurs droits sont remis en cause. Nous on est un syndicat qui fait de la maternelle à l'université donc nous sommes victimes d’une espèce de droitisation au niveau de la politique imposée dans l'enseignement au primaire et secondaire, avec des programmes qui sont très contraignants. Par exemple en ce moment-là, des chercheurs de notre université se sont trouvés à ne pas pouvoir organiser des réunions d'informations en particulier sur la situation à Gaza et qui se sont vu interdire de réserver des salles. Donc ils ont décidé de rejoindre notre syndicat.
Fait à Nice, le 12 novembre 2024